CINA/CNF Indigenous Award
Je suis devenu infirmier parce que je désirais aider les autres et faire une différence concrète dans leur vie, surtout auprès des populations marginalisées desservies par les hôpitaux des centres-villes. Très jeune, j’ai été inspiré par la compassion des infirmières et infirmiers qui soignaient des membres de ma famille. Leur empathie, leur résilience et leur dévouement m’ont marqué durablement.
En qualité de Métis, je trouve tout naturel de travailler auprès des peuples autochtones. Je comprends les problèmes de santé particuliers de ces communautés dont je saisis les nuances culturelles. Je tiens beaucoup à m’attaquer aux disparités dont souffrent ces populations. En axant mes efforts sur cette communauté, je veux m’assurer que les Autochtones reçoivent des soins respectueux et culturellement adaptés. Cet engagement émane de mon attachement à la justice sociale et de mon désir de défendre les droits des personnes qui ont été mal desservies historiquement.
J’aspire particulièrement à me spécialiser dans les soins palliatifs et oncologiques, qui permettent de soutenir les patients et leur famille dans les moments les plus difficiles. Pour dispenser des soins compatissants en fin de vie et aider les patients à traverser l’épreuve du cancer, il faut un alliage unique de compétence médicale et de sensibilité émotive, deux qualités que j’entends développer.
Ayant un naturel compatissant, je trouve le métier d’infirmier gratifiant. Cette profession qui conjugue les connaissances médicales et les liens personnels me permet d’offrir un soutien à la fois scientifique et émotif aux patients.
Pour moi, le fait d’être infirmier est plus qu’un emploi; c’est une vocation qui répond à mes valeurs et à mes aspirations et qui me permet d’apporter quotidiennement une contribution positive à la société.