Margaret F. Munro Award
Bien des étudiantes infirmières rappellent avec émotion qu’elles ont toujours rêvé d’être infirmière. Ce n’est absolument pas mon cas. Lorsque des amies et des parents m’ont suggéré de devenir infirmière, j’ai rejeté l’idée du revers de la main. J’ai toujours privilégié la logique, la science et la raison. Pendant la plus grande partie de mon adolescence, je me suis détournée des caractéristiques féminines d’intuition, de caring et de création de relations. À cette époque, je trouvais que les soins infirmiers relevaient davantage du relationnel que de la science. J’avais tort. Après ma première année d’université en sciences, j’ai senti un vide. Je me suis alors reconnectée avec la dimension intuitive et relationnelle de la vie. Après tout, mes amies et mes parents avaient peut-être raison. Après mûre réflexion, je me suis inscrite au baccalauréat en sciences infirmières à TRU et je n’ai jamais regretté ce choix. Je suis en dernière année de ce programme et je file le parfait bonheur. Prendre soin des autres me comble au plus haut point. Le métier d’infirmière est à la fois un art et une science et offre des possibilités d’apprentissage illimitées. Tous les jours, j’en apprends davantage sur les gens et les relations, les familles et les cultures, les conditions et interventions médicales, et aussi sur moi-même. Je me félicite d’avoir choisi cette profession qui m’apporte joie et passion, qui me fait grandir et apprendre et qui me permet de servir les autres.