Innovative Medicine Canada Award
Pour moi, le choix de la profession infirmière n’était ni une vocation, ni le résultat d’une rencontre significative avec des membres du personnel infirmier. J’ai quitté l’université sans diplôme à 20 ans et je travaillais cinq soir par semaine dans un bar. J’avançais sans gouvernail. Consciente que j’avais besoin de m’orienter dans la vie, je me suis inscrite en sciences infirmières en me disant que ce métier me permettrait de conjuguer mon entregent et mon empathie avec mon intérêt pour les sciences, mon goût de l’action et mon désir de voyager. Je ne connaissais aucune infirmière et je n’avais jamais séjourné dans un hôpital avant mes premiers stages cliniques. Pourtant, j’ai immédiatement eu la piqûre.
Le métier d’infirmière est dynamique, motivant, stimulant et profondément humain. Durant les années que j’ai passées à l’urgence et aux soins intensifs, j’ai eu le privilège de rencontrer des gens de tous les milieux qui se sont ouverts à moi dans les moments les plus difficiles. Grâce à la compétence que j’ai acquise, j’ai pu intervenir de façon significative dans leur vie. Les soins infirmiers combinent parfaitement la dimension scientifique et la dimension psychosociale. De plus, dans mes fonctions actuelles d’infirmière navigante Medevac, l’action et les voyages sont au rendez-vous.
J’ai eu ma part de journées difficiles au travail, mais je n’ai jamais regretté mon choix de carrière. C’était peut-être une vocation après tout. Tous les jours, je me considère chanceuse de soigner des patients et je suis impatiente de continuer à servir ma communauté à titre d’infirmière praticienne en soins primaires.